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Journal d'un jeune malade à vie

8 avril 2015

Première crise

Mars 2014 - Etudiant à Namur, je sortais avec une fille depuis quelques jours. Je vivais en kot et un mardi, je me suis mis à avoir la diarrhée. J'ai tout de suite pensé à une gastro. Cela ne faisait que quelques jours avec elles, nos voulions donc nous voir ce jour la. J'ai accepté mais à condition de pas faire de bisous pour ne pas lui refiler ma gastro. Evidemment, on a pris le risque et on s'est quand même embrassé. Le soir même, la fièvre montait: je dépassai les 37°. Ma mère me pria alors de revenir à la maison le lendemain afin d'aller voir le médecin. Je me rend donc chez mon médecin traitant le lendemain et il me diagnostique une gastro due à une bactérie. Il me prescrit alors un médicament pour tuer la bactérie. Je passe donc une semaine à la maison, malade, avec un peu de fièvre mais surtout à devoir aller de plus en plus à la toilette. 

Une semaine passe et rien ne se calme, au contraire, les symptômes s’aggravent: apparition de maux au niveau du bas du ventre avant de devoir aller à la toilette et apparition de sang dans mes selles. Le médecin traitant voulait alors essayer un autre médicament mais nous décidons d'aller voir un gastro-entérologue. Celui-ci travail dans un centre médical dans lequel nous nous rendons. Il me fait des examens plus approfondis que mon médecin traitant et me diagnostique aussi une bactérie mais me prescrit des anti-inflammatoires (si mes souvenirs sont bons car j'écrit cela un an plus tard). Encore une semaine à passer et rien ne change, à part que je vais entre huit et douze fois à la toilette par jour ! Je commence donc à perdre du poids et m'affaiblir. Suite aux résultats du labo sur mes selles, il n'y a pas de bactérie mais bien du sang. Je ne sais plus ce qu'il me dis de faire ensuite mais on en avait assez, cela faisait trois semaines de maladie, j'avais perdu huit kilos (alors que j'étais déjà maigre à la base) et je me sentais fort faible.

Nous prenons donc rendez-vous à l’hôpital le plus proche au près d'un bon gastro-entérologue même s'il est tout jeune. Je lui explique les symptômes et il pense tout de suite à la rectocolite ulcéreuse hémorragique. Il m'hospitalise immédiatement au vu de ma faiblesse et ma perte de poids. Le lendemain, il réalise les examens nécessaire et me dis que c'est effectivement une rectocolite. Cette maladie est incurable, c'est donc un choque pour moi d'apprendre que je suis atteint d'une maladie pour toute ma vie. Heureusement, si je puis dire, elle est moins grave que beaucoup d'autres maladies incurables. Cette maladie est auto-immune (se nourrit du système immunitaire) et crée de inflammation dans le colon d'où le sang dans les selles. Je suis alors administré de cortisone par perfusion. C'est donc une très forte dose quotidienne. Je réagis alors très bien et les symptômes diminuent en quelques jours. Au bout d'une semaine, les symptômes ont presque disparu et j'ai retrouvé partiellement ma forme. Je suis alors libéré et je rentre à la maison.

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